Une légende (de l'adjectif verbal latin legenda, « qui doit être lue ») est, à l’origine, un récit mis par écrit pour être lu publiquement : généralement il s'agit d'une hagiographie lue dans les monastères, pendant les repas ; dans les églises, pour l’édification des fidèles lors de la fête d’un saint. Au XVIe siècle s'opère un glissement de sens, la légende devenant un récit à caractère merveilleux où les faits historiques sont transformés par l' imagination populaire ou l' invention poétique. Cette évolution « résulte de la nécessité devant laquelle se sont trouvés les hagiographes de fournir la matière destinée à alimenter le culte de saints personnages dont ils ignoraient à peu près tout ». Dans ce genre de littérature, la précision historique passe ainsi au second plan par rapport à l’intention spirituelle.
Dans la langue courante, le mot légende est aujourd'hui devenu synonyme de mythe, et renvoie à quelque chose dont l' existence n'a jamais pu être prouvée.
Le légendaire désigne l' auteur, le compilateur de légendes mais aussi le recueil de légendes.